Se surconsommer

Salut à tous!

Après avoir parlé de la surconsommation, j’aimerais en parler sous un angle un peu psycho-émotionnel.

S’il y a bien une chose qui m’a marquée dans le livre « l’abus de consommation responsable rend heureux » c’est la notion de surconsommation affective et sociale qui se traduit sur plusieurs pans :
➡️ Se surconsommer c’est-à-dire être hyper exigeante envers soi. Vouloir être parfait tout le temps, être sur tous les fronts tout le temps en prétextant ne pas avoir le choix. C’est vouloir atteindre un idéal inatteignable et loin de ses besoins réels.
➡️ Surconsommer l’autre. Exiger qu’il soit parfait, attendre de lui qu’il fasse un milliard de choses (sans forcément lui demander d’ailleurs, puisque si il ou elle devine ces milliards de choses, cet être sera définitivement parfait 😂. Le fameux : « j’ai pas à lui demander, il devrait savoir »)…
➡️ Se laisser surconsommer par l’autre dans une relation toxique et fatigante par exemple. Ou se laisser envahir par l’exigence des autres.


En bref, c’est, ne jamais appuyer sur le bouton off. Je fais partie (de moins en moins) de ces personnes qui se surconsomment ou surconsomment les autres. Et c’est fatigant! On ne peut pas toujours être au top tous les jours. On peut faire cependant de son mieux. Comme le dit le 4ème accord toltèque : « quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux, ni plus, ni moins. Mais rappelez-vous que votre mieux ne sera jamais pareil, même d’une fois à l’autre. (…) Votre mieux sera parfois à un haut niveau et d’autres fois à un moins bon niveau ».


En conclusion nous ne sommes pas des Superman, ni entourés de personnes parfaites. Alors faisons de notre mieux selon nos capacités du moment. Et si il faut appuyer sur le bouton off, n’hésitons pas un seul instant. 😘

PEACE !

Pour aller plus loin : https://www.decitre.fr/livres/l-abus-de-consommation-responsable-rend-heureux-la-methode-bisou-la-premiere-methode-efficace-pour-se-liberer-de-la-surconsommation-9782212573213.html

Surconsommation durant le confinement

Hello les amis, j’espère que vous allez bien dans cette situation un peu complexe que nous vivons actuellement. Ne pas pouvoir sortir et faire les activités qu’on a l’habitude de faire, ce peut être très compliqué pour beaucoup.
Cependant je voulais revenir sur quelque chose qui me turlupine : notre consommation durant ce confinement.

Nous ne pouvons pas sortir pour éviter la propagation du virus, mais la poste fonctionne toujours, et les livreurs (comme Uber eat) continuent de travailler. Enfermés à la maison, nous sommes nombreux à être tenté d’en profiter pour commander tout et n’importe quoi sur internet et de nous faire livrer des choses futiles qui ne sont pas de première nécessité. Ainsi, nous mettons en « danger » tous ces salariés pour qu’ils assouvissent nos caprices.
Je reçois régulièrement des mails d’Uber eat (j’en suis une grande consommatrice mais je me soigne, 35 jours sans commander je tiens le bon bout !! ) m’informant que la santé de ses livreurs est primordiale et que pour soutenir les restaurants partenaires qui restent ouverts, Uber propose la livraison gratuite. Bullshit. La livraison est gratuite pour inciter à continuer de consommer toujours plus dans cette situation où la consommation devrait pourtant diminuer. C’est ainsi que n’importe qui peut décider, par caprice et égoïsme, de commander un dessert sur le site et se le faire livrer. Le livreur aura donc pris des risques pour satisfaire un pur caprice.
Le confinement est le meilleur moment pour remettre en question sa consommation. Ai-je vraiment besoin de recevoir le super rouge à lèvres ou le vêtement soldé de ma génialissime marque préférée là maintenant tout de suite? Ai-je vraiment besoin de manger un Kinder à cet instant T? Etc. Revoyons nos besoins, et ayons de la gratitude pour ce que l’on a déjà. Nous sommes, pour la plupart, des privilégiés dans les pays occidentaux. 

Confinement

Bonjour à tous,

Je vous écris durant une période très particulière qu’est le confinement

Certains stressent à l’idée d’un éventuel confinement. Les écoles, les restaurants et tous lieux de loisirs sont fermés et c’est la panique pour beaucoup. Que vais-je donc faire? Comment je vais occuper mon temps ? Et les enfants qu’est ce que je vais leur faire faire? …

Je trouve pourtant que c’est une période propice pour se recentrer et arrêter cette frénésie de notre société. Se surconsommer et surconsommer les autres c’est ce que nous faisons la plupart du temps. Il faut toujours plus d’activités pour nous et les enfants, il faut avoir tout, tout de suite, aller partout, tout le temps.
Rester chez soi peut être une superbe opportunité pour créer de la solidarité avec ses voisins vulnérables (leur faire des courses ou leur préparer à manger), recréer des liens au sein de sa famille, faire le tri dans sa maison, faire le point sur des choses en retard (professionnelles, personnelles, administratives etc.).
Mais aussi prendre le temps de faire ce que d’habitude on n’a pas le temps de faire : lire, dessiner, méditer, faire des jeux de société en famille, enfin commencer le programme de sport qu’on a acheté il y a des mois, cuisiner, dormir et simplement ralentir. .
Et surtout, prendre soin de soi : utiliser des produits bruts et gorgés de vitamines pour booster son immunité, ne pas céder à la panique en se ruant sur des produits bas de gamme qui ne nous apporteront rien mais rempliront les poches de ceux qui n’en ont rien à faire de nous, dormir et éviter le stress des infos.
Ne rien faire ou en faire moins c’est se retrouver et se reconnecter à ses valeurs. Alors voyons le côté positif de la chose.

Prenez soin de vous! PEACE!