Mémoires du corps

Quand le corps garde en mémoire les traumas familiaux


Je l’écrivais dans un post Instagram récemment, le corps garde en mémoire nos blessures émotionnelles que nous refoulons.

Mais il imprime aussi nos expériences négatives, nos traumatismes vécus durant l’enfance, même quand notre cerveau ne conscientise pas cela. Le corps a réagi à un traumatisme (violence quelconque, maltraitance, perturbation de l’attachement, guerre, attentat, incendie, accident grave, pertes soudaines etc.) à un moment et va garder en lui et répéter cette réaction.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Bessel van der Kolk psychiatre et spécialiste du syndrome post-traumatique, nous dit « On parle de « mémoire du corps », mais ce dernier n’en a pas. Il ne se rappelle pas des faits, mais garde l’empreinte d’un événement traumatique. Au même titre que le cerveau réagit aux sensations de faim, froid ou fatigue du corps, il réagit aux traces du traumatisme. Une personne violée dans son enfance peut par exemple ne plus rien ressentir dans sa vie sexuelle d’adulte ».

Notre corps enregistre à tout moment une infinité d’impressions sensorielles et corporelles qui ne sont pas conscientisées et continuent d’agir sur nous.

Mais sais-tu que les traumas familiaux peuvent se transmettre physiquement aux générations suivantes ?

De nombreuses études s’intéressent à l’épigénétique et à sa transmission transgénérationnelle. Ok trop de mots compliqués !

L’épigénétique en gros est la modification, réversible, des gènes à cause d’un événement précis. Cette modification peut être transmise à ses enfants, puis aux petits-enfants et ainsi de suite. C’est ce qu’on appelle (pour faire court) le transgénérationnel.

Donc, des chercheurs ont découvert que ces changements génétiques liés à des événements traumatiques individuels, familiaux ou historiques (génocide, guerre, esclavage) se transmettent de générations en générations, sans savoir sur combien de générations cela peut se produire précisément.

Il y a donc des marques corporelles liées à nos traumas personnels qui se retrouvent dans nos muscles, nos os, notre chair et se réveillent au fil des événements de notre vie. Mais aussi des marques génétiques qui peuvent se transmettent au sein de la famille.

Et là, tu te dis, merci d’avoir plomber l’ambiance ! En gros je vais avoir une vie de m**** à cause de mes propres événements mais aussi ceux de mes ancêtres.

Alors le but de ce mail n’est pas d’être défaitiste. Au contraire il est là pour rappeler que passer par l’esprit pour se guérir est important mais insuffisant. Quand je dis passer par l’esprit, je pense aux thérapies qui permettent la conscientisation.

Que faire ?

Associer l’introspection, la conscientisation avec une libération émotionnelle de ces traumas. Grâce notamment au sport qui permet de renouer avec son corps, de l’écouter de le comprendre, de sentir ses limites et ses forces. De passer par des pratiques de respiration (sophrologie, breathwork), d’utiliser la danse-thérapie, le yoga qui permet de réconcilier le corps avec l’ici et maintenant, les massages-psychologiques et bien d’autres outils qui passent par le corps.

Voilà, j’espère que cet article t’a plu. 
N’hésite pas à partager autour de toi et à me donner ton avis en commentaires. 

A bientôt, 
Natyrel 

PS : As-tu vu mon dernier podcast sur l’impact des secrets de famille sur les générations suivantes ? Tu peux le retrouver juste ici

PPS : Mon programme JOIE est toujours disponible ici. 

Le journaling

« Vous serez surpris de voir à quel point la sagesse de votre journal peut être guérissante et durable. »

Queen Afua

Bonjour, 

J’espère que tu vas bien. 

La semaine dernière, je te parlais de la libellule et de son principe de plonger au cœur de soi pour faire briller sa vraie couleur. 

Aujourd’hui, je reviens avec un outil qui permet de plonger au plus profond : le journaling

Qu’est-ce que le journaling ?



Le journaling consiste à écrire dans un carnet, tout ce qui nous vient à l’esprit. Sans réfléchir, sans essayer de faire de belles phrases. Juste écrire, de manière brute, intuitive. On n’est pas obligé d’avoir un thème en tête au moment de l’écriture. Le but étant de matérialiser ses pensées, ses émotions, sur un carnet.

En le faisant régulièrement, le journaling a des effets très positifs. 

Voici quelques bienfaits



Dans un premier temps, il permet de se connaitre davantage. En effet, écrire permet de se plonger en profondeur à l’intérieur de soi. D’observer les émotions. De les décortiquer. De découvrir qui tu es, ce que tu veux VRAIMENT. De connaitre tes limites et tes blocages

Dans un second temps, le journaling permet de désencombrer l’esprit et ainsi avoir plus de place pour la créativité

Il apaise le mental

Cet outil clarifie une situation, une réaction. 

Il permet de voir le positif. 

Cela permet de se connecter à son intuition.

C’est un exercice que je fais très régulièrement. Parfois je me sens bloquée dans mon travail ou dans ma vie personnelle. Une séance de journaling me permet souvent de mettre des mots sur ce que je ressens vraiment. De comprendre mes besoins non satisfaits. De voir les limites qui ont été dépassées. 

Comment faire concrètement ? 




Prends un carnet, assieds-toi, détends-toi et… écris ! C’est aussi simple que ça. Ecris tout ce qui te vient à l’esprit, même si ça te parait décousu. Ecris sur ce que tu ressens (tristesse, joie, peur), écris sur ce que tu as vécu dans la journée, écris sur tes relations, écris sur ton travail, écris sur le blocage que tu as en ce moment. 

Ecris, simplement. 

Et tu découvriras la sagesse du journaling. 

Et toi ?


Est-ce une pratique que tu aimes faire ? Peut-être ne l’as-tu jamais testée ? Dis moi tout en commentaire. 

Pense à partager à quelqu’un de ton entourage qui aurait besoin de connaitre cet outil simple à mettre en place. 

PS: 
Dans mon programme JOIE, le journaling fait partie des outils essentiels. Chaque jour, et pendant tout le parcours, je t’accompagne dans l’écriture pour plonger au cœur de toi et activer la puissance de la joie

PS 2 : as-tu vu mes derniers podcasts ? L’un sur le lâcher prise avec des pistes concrètes pour aborder cette notion qui reste souvent floue pour la plupart d’entre nous, et l’autre sur le lien entre souffrance, effort et bonheur (faut-il souffrir pour être heureux ?). 


A bientôt, 
Natyrel 

Conférence en ligne : émotions et chakras

huile essentielle

Participez à une conférence en ligne pour comprendre le principe de la lithothérapie (soin par les pierres) et l’olfactothérapie ( fait de sentir les huiles essentielles) et leur utilisation pour soutenir les émotions et les chakras. Vous apprendrez ainsi à reconnaitre les différents chakras , les émotions et leurs fonctions.

Avant tout, voici les informations pratiques : mardi 25/05/21 de 19h30 à 21h30 .

Je m’inscris

chakras
chakras

Dans cette conférence en ligne de 2h, vous apprendrez à : 

  • assimiler la fonction des émotions principales 
  • comprendre les 7 chakras et déterminer quand ils sont bloqués, équilibrés ou surdéveloppés
  • découvrir les origines et le fonctionnement de l’olfactothérapie (utilisation des odeurs des huiles essentielles)
  • utiliser les huiles essentielles pour soutenir les émotions et équilibrer les chakras 
  • comprendre les origines et le fonctionnement de la lithothérapie (utilisation des pierres)
  • employer les pierres pour soutenir les émotions et équilibrer les chakras. 

Durant la conférence je vous inviterai à faire des exercices pratiques avec votre pierre préférée ainsi que votre huile essentielle favorite. Pensez donc à les prendre et à vous munir d’un cahier pour prendre des notes. 

En bonus, vous repartirez avec un guide récapitulatif et une méditation. 

Pour participer à cette superbe conférence c’est directement ici.

Pour me suivre :

L’injonction au bonheur

Bonjour à tous ! Je vous parle dans ce podcast de l’injonction au bonheur qui circule ces dernières années; Vous pouvez l’écouter en suivant ce lien :

https://soundcloud.com/natyrel-natirel/injonction-au-bonheur

Ou lire la version écrite:

L’injonction du bonheur

Introduction


Salut à tous j’espère que vous allez bien par cette période très particulière que nous traversons. J’espère également que vous allez porter un bel accueil à mon tout premier podcast qui a pour thème le bonheur. Vaste sujet me direz vous.
Pour commencer, je suis une personne optimiste, très optimiste. J’ai la foi dans des situations où beaucoup laisseraient tomber rapidement. Je ne saurais trop l’expliquer. Je crois que c’est simplement mon caractère. Cependant, malgré mon optimisme j’ai parfois de gros coup de blues qui surprennent certaines personnes qui me côtoient de près ou de loin. 

Je crois pourtant qu’il y a une différence entre être optimiste et vouloir être heureux tout le temps. L’injonction au bonheur que nous trouvons actuellement a le don de m’agacer. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, rappelons ce que signifie ces termes.

Définition

Selon le dictionnaire Larousse, l’optimisme est la disposition d’esprit qui incline à prendre les choses du bon côté, c’est la confiance dans l’issue favorable d’une situation . Le pessimisme, toujours selon le Larousse, est la tendance de quelqu’un qui, par caractère ou après réflexion, prévoit une issue fâcheuse aux événements, à la situation, qui en attend le pire. Enfin le bonheur est l’état de complète satisfaction.


Ces dernières années, avec le boom du développement personnel, nous sommes à la recherche de ce fameux bonheur, cet état de complète satisfaction. Et nombreux sont les coachs qui incitent à être dans cet état non stop : soyez heureux, trouvez votre passion et vous trouverez le bonheur, positive vibes, le bonheur, le bonheur… Alors je n’ai rien contre le bonheur bien sûr, on est tous mieux heureux que tristes. Mais c’est cette injonction au bonheur qui me fatigue, cette façon de montrer la vie que d’un seul point de vue. Comme si ressentir de la tristesse ou de la colère était quelque chose à bannir. Trop souvent dans cette injonction au bonheur nous oublions ces émotions dites négatives.

Psychologie positive

Martin Seligman dans son livre « l’école de l’optimisme », nous dit : « Pourtant, le mal être est nécessaire pour apprendre l’optimisme et échapper à la détresse. (…) Il ne s’agit pas de simples désagréments, ils sont cruciaux, car chacun est porteur d’un message. L’anxiété nous prévient d’un danger imminent. La tristesse nous informe d’une menace de perte. La colère nous dit que quelque chose empiète notre domaine.  »
Ce que nous dit Seligman ici, c’est que c’est donc grâce à ces émotions dites négatives que nous pouvons évoluer, grandir et satisfaire encore un peu plus nos besoins quand nous les écoutons.  C’est en utilisant l’optimisme que nous pouvons transformer des situations défavorables en situation propices. Mais ce n’est certainement pas en niant nos émotions négatives, en feignant d’être heureux, en feignant d’être dans un état de complète satisfaction. Lorsque nous sommes tristes de façon juste et vrai, et que nous l’acceptons, nous pouvons ensuite décider de ce qui est le mieux pour nous.

Même si, moi la première, on entend durant ce confinement qu’il faut voir le côté positif de cette situation,qu’il faut en profiter pour faire plein de choses ou pas, on a le droit d’être triste de ne voir personne, d’être en colère contre la société, d’être fatigué d’entendre ses enfants crier toute la journée ou d’être jaloux de ceux qui vivent dans de grandes maisons avec jardin pendant que nous sommes enfermés dans un petit appartement. Le bonheur n’est pas constant, heureusement ! Mais qu’est ce que ces émotions peuvent m’apprendre sur moi, sur ma situation, sur mes besoins ?

Conte


J’aimerais étoffer mon propos par ce conte amérindien très connu.
« Un soir, un vieil indien Cherokee raconte à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe chez les gens et lui dit :

Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous.

L’un est le Mal : C’est la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l’avidité, l’arrogance, la honte, le rejet, l’infériorité, le mensonge, la fierté, la supériorité, et l’égo.

L’autre est le Bien : C’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »

Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant et demanda à son grand-père :

Lequel des deux loups gagne ?

Le vieux Cherokee répondit simplement :  Celui que tu nourris. ».

Il y a donc une bataille constante entre le bien et le mal. Les émotions négatives sont là en nous, prêtes à jaillir à tout moment, parfois nous les nourrissons parce qu’elles ont faim . Mais, et c’est là toute la nuance que certains oublient de faire, il ne faut pas trop leur donner à manger. Il faut les accepter, elles sont là et vont se montrer tôt ou tard, mais il faut les maîtriser par l’optimisme.  
Qu’est ce qu’être optimiste ?
Seligman nous explique encore que l’optimisme repose sur la façon dont on considère les causes d’un événement. Face à cet événement, on acquiert un style explicatif basé sur trois dimensions :

la permanence : « parfois » par rapport à « toujours ». Le pessimiste croit que l’événement négatif durera « toujours », l’optimiste pense que c’est temporaire.

l’omniprésence : général ou particulier. Face à l’échec, le pessimiste généralise « je suis nul », l’optimiste le rapporte à un fait particulier « je suis nul en écriture ».

la personnalisation : le fait de décider qui est fautif. Moi l’autre l’événement.

Je pense donc qu’au lieu d’annihiler certaines émotions il faut tirer partie de chacune d’elles. Chaque émotion a un message important à nous transmettre : ne soyons pas dans l’extrême déversement de tristesse et de colère mais ne soyons pas non plus à l’inverse dans l’extrême déversement de fausse joie.

Voilà j’espère que ce podcast vous aura plu. N’hésitez pas à partager et à commenter. PEACE !